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La veille technologique consiste à rassembler, examiner et partager des informations sur les nouvelles technologies et les idées innovantes. Cela permet aux acteurs du domaine concerné de rester informés sur les dernières avancées, d'identifier les opportunités émergentes et d'anticiper les changements du marché. En partageant ces connaissances, ils favorisent également la collaboration et l'innovation au sein de leur communauté, stimulant ainsi le progrès et le développement technologique.

Ma veille technologique se base sur le thème de l'intelligence artificielle dans les soins de santé. Je vais vous expliquer la notion de l'intelligence artificielle, c'est un processus d'imitation de l'intelligence humaine qui repose sur la création et l'application d'algorithmes exécutés dans un environnement informatique. J'ai mis en place Google Alertes avec des mots-clés importants pour avoir des articles concernant l'intelligence artificielle dans les soins de santé, et je les reçois par e-mail pour rester informé.


  • Voici la présentation des 5 articles intéressantes de ma veille technologique :

 Premièrement j'ai choisie l'article dont le titre est "Intelligence artificielle: la révolution arrive dans le secteur du médicament"  il résume l'évolution de l'intelligence artificielle, en mettant en avant son rôle dans la découverte et dans le développement de médicaments efficaces pour le traitement des patients. En effet, il démontre l'exemple de la rapidité des vaccins efficaces(Moderna BioNtech) contre la Covid-19 qui ont été développés grâce à l'IA en un an. Il fait une comparaison entre un chercheur et une IA, il explique qu'un chercheur prend plus de temps pour pouvoir trouver des traitements cela prend au moins douze ans avec un coût très élevé de 2.5 milliards d'euros tandis que l'IA peut aller quinze fois plus rapidement avec un coût réduit de 30%. En utilisant son neurone artificiels, il permet d' explorer la possibilité d'utiliser des médicaments existants pour traiter de nouvelles maladies en prenant l'exemple de la pandémie de Covid-19, des médicaments anti-inflammatoires utilisés pour d'autres affections ont été réutilisés pour traiter l'inflammation pulmonaire induite par le virus. Cela a permis de réduire 38 % de la mortalité des patients hospitalisés. Les chercheurs mettent en place des jumeaux numériques c'est-à-dire des modèles virtuels sur ordinateur qui permettent de simuler et de prédire comment les médicaments pourraient interagir avec ces organes sans avoir besoin d'expérimentations réelles sur des patients.



Deuxièmement j'ai choisie l'article dont le titre est "Diagnostiquer un AVC grâce à une appli qui utilise l'intelligence artificielle, une invention montpelliéraine" l'article présente une innovation développée par la start-up Al-Stroke à Montpellier par Cédric Javault créateur de l'application et ingénieur et par Eric Thouvenot neurologue au CHRU( Centre Hospitalier Régional Universitaire) de Nîmes. Ils mettent en place une une application appelée "neurologue numérique" qui utilise l'intelligence artificielle pour détecter et confirmer un accident vasculaire cérébral (AVC) en quelques secondes à l'aide d'un simple smartphone. Elle permet de détecter les signes d'un AVC en enregistrant des vidéos du patient répondant à des instructions simples, telles que fermer les yeux ou lever le bras. Ces vidéos sont ensuite analysées par un logiciel d'intelligence artificielle qui fournit un score de probabilité d'AVC et qui évalue sa gravité qui seront envoyés au Samu qui pourra se mettre en lien avec le neurologue pour prendre la décision tout de suite et de transférer le patient à l'hôpital qui lui correspond selon le type d'AVC. Cette innovation pourrait sauver de nombreuses vies car elle l'AVC est la deuxième cause de décès dans le monde.

Publié le 26/09/2023 par Le Parisien avec AFP

Troisièmement j'ai choisie l'article dont le titre est "Fractures, diagnostic des cancers… L'intelligence artificielle s'invite au CHU de Rennes" qui résume que le CHU de Rennes a introduit une trentaine d'algorithmes d'intelligence artificielle, dont six sont maintenant utilisés régulièrement dans les soins cliniques.Pour améliorer le secteur des urgences, un logiciel appelé Boneview est utilisé pour accélérer le diagnostic des fractures. Il analyse rapidement les radiographies, ce qui permet aux médecins de prendre des décisions plus rapides sur le traitement des patients. Cette initiative a permis de réduire le temps d'attente aux urgences de 21 % pour les patients sans fracture et de 27 % pour ceux avec fracture, soit une réduction comprise entre 1h00 et 1h20. Par ailleurs, le CHU de Rennes développe un algorithme d'aide au diagnostic par IRM du cancer de la prostate en collaboration avec la start-up française Incepto. Cet algorithme, nommé Paros, analyse automatiquement les IRM de la prostate pour détecter les lésions suspectes. D'après les premières évaluations de l'algorithme, Paros est presque aussi précis qu'un radiologue dans le diagnostic.


Quatrièmement j'ai choisie  l'article dont le titre est "L'intelligence artificielle au secours du difficile diagnostic des maladies rares" cet article explique que le diagnostic des maladies rares, affecte près de 3 millions de personnes en France. En effet, il est souvent retardé, et il entraîne une errance diagnostique 3 à 4 ans, parfois jusqu'à 10 ans. Pour faire face à cette situation, le projet AccelRare lancé par Sanofi, vise à développer une IA accessible à tous les médecins pour faciliter le diagnostic. Cette IA est capable d'identifier près de 270 maladies rares avec une fiabilité de 87 %. En effet, 81 % de tous les médecins sont d'accord avec cela. Parmi eux, 77 % des médecins généralistes et 85% des pédiatres pensent qu'ils pourraient utiliser cette technologie dans leur pratique médicale.

 

Cinquièmement , j'ai choisie un article dont le titre est " Un patch sur la gorge pour parler sans utiliser ses cordes vocales" cet article explique que des chercheurs de l'université de Californie ont développé un petit patch de caoutchouc noir, capable de capter les mouvements musculaires de la gorge et de les convertir en parole grâce à l'intelligence artificielle. Ce dispositif non invasif représente une avancée majeure pour les personnes souffrant de troubles vocaux ne pouvant pas utiliser leurs cordes vocales. Le patch enregistre les mouvements musculaires de la gorge et les transforme en signaux électriques détectables, puis un algorithme analyse ces signaux pour générer de la parole qui est diffusée par un haut-parleur. Le dispositif est auto alimenté en énergie électrique grâce à sa conception basée sur la magnéto-élasticité, éliminant ainsi le besoin de batterie supplémentaire. Les chercheurs ont mené des essais avec succès, démontrant que l'algorithme pouvait reconnaître des phrases prononcées avec une précision de 95 %. Cette technologie doit encore passer par des étapes de réglementation avant d'être commercialisée pour une utilisation clinique. Elle pourrait éventuellement remplacer les dispositifs médicaux actuels, tels que les électro-larynx, offrant une alternative plus pratique et confortable pour les patients atteints de troubles de la voix.

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